Pénurie de personnel: les réfugiés, ces oubliés de l’embauche
Les réfugiés ukrainiens, dont les permis de séjour ont été prolongés jusqu'en 2024, semblent souvent convoités par les employeurs. Les entreprises passent en revanche régulièrement à côté des détenteurs de permis F, pourtant facilement employables
«J’aime la restauration. J’aime cuisiner et rencontrer des personnes différentes, s’enthousiasme Atiq Naqibi. Je ne serai jamais fatigué de mon travail.» Un discours que les employeurs de l’hôtellerie-restauration rêvent d’entendre en cette période de pénurie de personnel. Pourtant, ils passent peut-être tous les jours à côté de profils comme celui de cet Afghan de 25 ans, détenteur d’un permis F.
Atiq Naqibi se confie au Temps en marge du vernissage début novembre de la brochure Réfugié-es & emploi: au-delà des idées reçues. Une publication destinée à renseigner clairement les employeurs et réalisée par l’association Vivre Ensemble (asile.ch), spécialisée dans l’information sur l’asile.